"Le guide de tourisme prend en charge des groupes de
touristes lors de circuits touristiques, excursions et voyages de groupe. Il
veille au bon déroulement du voyage, renseigne, assiste et guide les membres du
groupe. Il se charge aussi des relations avec les différents prestataires comme
les hôtels, les restaurants et les compagnies aériennes.
En conduisant une visite, le guide fait découvrir le patrimoine
historique, archéologique, naturel, économique, folklorique, culinaire… du pays
et éveille les sens des touristes sur un monde jusque là inconnu.
Il est surtout un médiateur culturel qui déploie tout son
savoir pour réduire les distances entre les cultures et gommer les préjugés
Il a une formation universitaire, de deux à cinq ans, il est
polyglotte, jovial attentif flexible, il a la blague facile et il lui
suffit de quelques instants pour devenir l’ami de tous.
Il accueille les voyageurs et facilite les procédures de
débarquement ou d'embarquement. Tout au long du voyage, il est un trait d’union
avec les hôteliers et les restaurateurs, il organise des excursions ou la
consultation d'un médecin lorsqu'un touriste tombe malade, il traduit et
rapproche les visiteurs d’un peuple qu’ils veulent connaître, il répond à
toutes les questions quelles soient d'ordre culturel, géographique, historique,
économique ou juridique.
Il met en valeur les atouts économiques de son pays, il
fait découvrir ses traditions, son art culinaire, sa musique, il est
l’ambassadeur de la Tunisie auprès des groupes qu’il accompagne.
Ce métier crucial pour la pérennité du tourisme tunisien est
depuis quelques années marginalisé, dénigré et livré dans l’absence de toute
réglementation, à l’avidité d’intervenants peu scrupuleux et dont la cupidité
s’est avérée destructrice d’un secteur vital de l’économie tunisienne.
La corruption à tous les étages à petit à petit réduit le rôle moteur
du guide.
L’administration ferme les yeux sur les dépassements des
agences de voyages qui livrent les groupes aux seuls chauffeurs sans faire
appel aux guides, qui tolère que des étrangers, des représentants de tours
opérateurs fassent le guide sans qu’ils ne soient formés ou accrédités pour ce
métier.
Des lois obsolètes qui prévoient que les
guides soient salariés alors que 85% des effectifs sont obligés de
travailler en indépendants à cause des pratiques illégales et corrompues des
agences de voyages, qui précarisent les guides, les privent de protection
sociale et visent à les affamer pour les asservir.
Notre combat pour faire adopter le statut de guide agréé de
tourisme veut avant tout sauver un métier noble et utile pour la Tunisie. Le
plus grand bénéficiaire sera un tourisme Tunisien proche des attentes des
touristes et du peuple, un tourisme de qualité résolument tourné vers le futur
et débarrassé de ses intrus.
Ces
objectifs ne peuvent être atteints sans donner aux guides professionnels les
outils légaux qui leur permettront de préserver leur métier des intrus, de
regagner une dignité bafouée et de contribuer à l’essor du tourisme Tunisien.
NB: Si vous êtes de mon avis, contibuez à sa diffusions
partout où ce texte peut nous être utile. Merci à tou(te)s !"
Adel Abd Hassen
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